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  • Le lundi, c'est tapisserie

    A défaut de chercher les œufs en chocolat dans le jardin (ceux-ci nous attendaient sagement et joliment enrubannés sur la table du déjeuner familial dominical et pascal), nous avons mis à profit notre lundi férié pour aller mettre la main à la pâte dans les travaux.

    En l’occurrence il s’est agi de détapisser la cuisine. Fastoche, à première vue, puisque une fois dégagés les meubles, le vieux chauffe-eau à gaz et un certain nombre de tuyaux, il restait une surface somme toute modeste à détapisser. C’était sans compter que cette surface modeste comportait 3 couches de tapisserie. La première, celle posée (comme un cochon) par mon ex suite à une catastrophe (explosion de cafetière) causée par ses amis. La deuxième, posée par l’ancienne propriétaire, jaune poussin mouchetée de brun du sol au plafond suite à ladite explosion de cafetière. Et la troisième, dont je ne saurais dire la couleur parce qu’elle était intégralement repeinte à la peinture A L’HUILE … (donc imperméable à l’eau, la bonne blague). Autant dire que cela n’a pas été exactement une partie de plaisir, on a bien dû passer 3 heures pour nettoyer un mur et demi. J’ai eu quelques sueurs en pensant que j’avais moi-même passé une couche de peinture blanche sur la tapisserie moche vintage de mes WC et donc qu’on allait devoir recommencer ce cirque d’ici peu – heureusement il me semble bien qu’il s’agit d’acrylique (un fond de peinture pour plafond…) donc on ne devrait pas être confrontés au même problème. Ouf !

    Ce qui est rigolo c’est que chaque étape de « déshabillage » révèle l’histoire du lieu et les gouts plus ou moins sûrs des différents occupants. Par exemple en enlevant la tapisserie du salon il y a 3 ans on avait découvert que les murs en avaient jadis été peints en jaune et en bleu marine. On a aussi découvert en démontant un vieux convecteur dans le hall d’entrée que celui-ci avait été repeint –comme la cuisine, en peinture à l’huile coquille d’œuf sur tapisserie. Comme le peintre de l’époque avait soigneusement peint autours du convecteur, on a constaté en enlevant celui-ci que la tapisserie du hall était la même que celle des WC, donc soit les occupants de l’époque avaient un curieux sens du coordonné, soit ils avaient trouvé utile de recycler le rabiot (y a pas de petites économies, hein, surtout avec un aussi beau papier peint…). En tout cas ils étaient conservateurs car le placard contenait tout un stock de rouleaux de tapisserie, à mon avis un échantillonnage de tout ce qui avait été fait depuis 20 ou 25 ans dans l’appart.  De quoi faire de jolis avant-après, style relooking de l’extrême.

    C’est d’ailleurs dans cette idée que je passe tous les soirs chez moi faire des photos,  et que je me suis « embêtée » à les monter sur des PowerPoint, par pièce et par ordre chronologique, datées, commentées et tout,  histoire d’en garder un souvenir et de pouvoir les montrer à qui veut. Beau-papa et Belle-maman faisant partie de cette dernière catégorie, j’ai voulu leur montrer mes beaux PPT ce week end, ce qui m’a permis de constater que, dieu sait par quelle manipulation foireuse, j’ai perdu le trois quart des fichiers en question et des photos originales …. Il ne me reste plus qu’à trouver un moyen de les extirper de mon téléphone portable (nb : avec le câble ça ne marche pas, par mail c‘est loupé car j’ai bouffé tout mon forfait, et mon netbook n’a pas le bluetooth) et à recommencer tout le boulot !!