Fébrile toujours
Dans l’impatience de nos désirs
Ton absence se maille
A chaque minute
A mes pensées
Comme une présence indécente
* * *
Tisser et retisser l’écheveau des patiences
Du désir arrogant qu’il nous faut différer
Au revers de chaque mot un geste
Me guide et m’accompagne jusqu’à te retrouver
* * *
Je garde au creux de moi
Cette clarté brulante
Et qui porte ton nom
* * *
Ou qui mon regard se porte, il ne se fixe pas
Traversant
Pour se tourner vers toi
* * *
Et ton emprise
Comme une aile d’ange
M’enveloppe
*