Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Je suis Charlie

    J’avais prévu de mettre, en ce début d’année, un post enthousiaste sur la représentation de l’élixir d’amour vue dimanche, ou sur ma visite du musée Reattu d’Arles. Finalement, non, l’actualité ne m’en laisse pas le droit aujourd’hui.

    Je n’étais pas une lectrice assidue de Charlie hebdo, je n’étais pas une fan inconditionnelle de ce journal. Néanmoins, aujourd’hui je me sens comme beaucoup à la fois stupéfaite et blessée. Révoltée et triste. Touchée humainement en pensant aux 12 victimes, touchée dans mes valeurs par ce crime contre la liberté d’expression ( la liberté de penser, de créer, de critiquer, de se moquer comme le dit si bien Axel Kahn ici).

    Par exemple, Cabu, pour moi, c’était le mec qui dessinait les caricatures de Dorothée quand j’étais gamine, une bouille que j’ai toujours connue et dont l’humour m’a accompagnée. Aujourd’hui, le grand Duduche et même le Beauf sont orphelins…je n’arrive pas à croire qu’il ait été ainsi exécuté.

    Et au-delà de l’horreur que m’inspire cet acte, il y a l’inquiétude quant à ses conséquences. Il  suffit de lire les commentaires laissés  sur les sites d’info ou autres : la nausée n’est jamais loin, quand la bêtise et la haine se donnent la main, d’amalgames en racourcis.

    Je bloguerai plus tard sur Donizetti et Réattu.

     

    Aujourd’hui, je suis Charlie.