C’est accompli.
Je trouve dans ma boite à lettre l’accusé de réception de ma lettre de démission, envoyée vendredi. J’aurais pu mieux faire en terme de formulation, résumer la situation pourrie qui m’a amenée à démissionner, notifier leur refus de négocier une rupture conventionnelle de contrat, lister les précédents courriers restés lettre morte, rappeler toutes les irrégularités dont ils se sont rendus coupables, bla blabla…Mais non, je suis allée au plus court et au plus direct, sans justifications ni explications.
Je m’en vais.
J’avais déjà quitté virtuellement cette association depuis longtemps, ayant depuis plus d’un an entamé des recherches actives d’emploi ailleurs. Je l’avais quitté physiquement depuis avril, en arrêt maladie prolongé pour cause de burn-out. Un temps mis à profit pour me reposer mais aussi pour me battre. Me battre contre eux pour obtenir mes droits, me battre pour moi, pour m’assurer un avenir meilleur. Il faut croire que j’ai eu raison, puisque mes démarches ont abouti, et que j’entame lundi un nouveau cycle professionnel. Adieu donc le monde de l’insertion et du social, j’ai donné 8 ans à aider les autres, je passe à autre chose. Un peu dégoutée de ce milieu, pour y avoir croisé trop d’hypocrisie, de magouilles, de mesquinerie et autres petites choses dégueulasses, mais riche aussi de toutes les belles rencontres que j’y ai faites : certain(e)s collègues, bénéficiaires, etc.