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Des trous, des p'tits trous...

De circonstance, puisque mon appartement s’est mué ces derniers jour en royaume du trou !

La campagne de démolition n’a en effet pas épargné grand-chose.

Pour la cuisine, seul reste encore le vieil évier et le chauffe au à gaz avec son tuyau.  Les meubles ont été décrochés et jetés, la tapisserie arrachée, le placard mural démoli, le lino enlevé. Je découvre donc que sous le vieux lino usé, que j’avais moi-même recouvert de dalles de sol type gerflor il y a quelques années, se cachait du granito d’un motif encore différent de celui des chambres et du couloir – une vraie collection !

Dans la salle de bain, le lavabo joue le dernier des mohicans : le bac à douche a été cassé, la « belle » faïence rose des murs aussi. A cette occasion, nous avons découvert un espace récupérable entre la cloison et le mur maître, qui nous permettra, moyennant un peu de laine de verre et de placo pour refaire une isolation correcte, de gagner quelques centimètres carrés et donc de gagner en confort question installations . Je vois d’ici se profiler la cabine de douche de 90 cm en arc de cercle, un vrai rêve !

Dans le couloir, deux cloisons sont tombées, dans le but de réunir deux placards contigus et d’en changer le sens d’ouverture.

La chambre et le salon ne sont pas en reste puisque les cheminées ont été détruites, et le placard qui communique entre le bureau et l’entrée a été percé d’une lucarne qui accueillera le prochain tableau électrique.

Il faut ajouter au tableau les embrasures de certaines portes elles aussi dégommées (portes qui avaient été enlevées et ne seront jamais replacées donc autant agrandir les ouvertures), et les tranchées creusées dans le sol et les murs pour y faire passer les nouvelles installations pour l’électricité et la plomberie. Tranchées dans lesquelles je n’ai pas manqué de me casser la figure en prenant des photos, bien sûr !

Le weekend dernier, nous sommes allés marquer sur les murs la place des prises, des chauffages et autres interrupteurs, et ce n’est pas tous les jours que l’on a le droit de gribouiller au marqueur sur sa tapisserie ! Pas de révolution en la matière, les prises étaient bien pensées à la base, mis à part celle pour le téléphone car à l’époque, ils ne se doutaient ni de l’arrivée d’internet ni des fils de raccordement ridiculement courts des box adsl … Pour les chauffage, totale liberté puisqu’il n’y en avait aucun (sauf bien sur « feues » les cheminées …) et les éclairages sont corrects, sauf dans la chambre où un éclairage central sera le bienvenu, ainsi qu’un nouvel interrupteur dans le salon qui nous permettra de ne plus avoir à traverser la pièce dans le noir le soir.

Bref, la phase de « déconstruction » est bien avancée, et permet de découvrir des potentialités insoupçonnables avant ce déshabillage, ce qui est bien agréable aussi. Les pièces ainsi dépouillées semblent beaucoup plus grandes, et l’effacement des repères visuels (dont beaucoup sont partis à la décharge sous forme de décombres) rend déjà possible la re-création d’un espace neuf.

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