Aujourd’hui, c’est le 250e anniversaire de la naissance de Mozart, la radio me le
rappelle des que je l’allume et même Google s’est déguisé pour l’occasion.
Coïncidence fâcheuse, les intempéries m’ont empêchée de me rendre à ma répétition de chœur, nous aurions, je pense, fêté ça dignement : après tout ne nous appelons nous pas « Chœur Amadeus » ?!
Il est dommage que Mozart devienne comme une sorte de poncif…. La Flûte Enchantée a été mon premier opéra ( sur disque, un vinyle que j’écoutais gamine chez mes parents), et, plus tard, j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à chanter ses œuvres.
Je me souviens de Kundera qui écrit quelque part dans l’Insoutenable Légèreté de l’Etre « au temps de JS Bach, la musique était comme une rose éclose sur la neige du silence » : sans savoir pourquoi j’avais toujours associé à la musique de Mozart l’image d’une rose, avant même de lire ce roman.
Je me souviens aussi d’avoir été à Salzbourg l’été 1991, autre anniversaire mozartien.
A l’instar de Bernadette à Lourdes, Wolfgang constitue à Salzbourg un fond de commerce indéniable, avec tout le folklore qui va avec : de la liqueur Amadeus, aux Mozartkugeln (improbables friandises faites de chocolat et de pâte d’amande), le pauvre est mis à toutes les sauces ( de préférences, celles qui sont lucratives).
Néanmoins, la musique était omniprésente : impossible d’entrer dans une église sans trouver une chorale rassemblée pour chanter ( ah, le baroque autrichien, les moulures blanches sur les murs aux couleurs pastel …) , et j’ai eu la grande chance d’assister aux répétitions du ténor Placido Domingo, qui donnait un récital le soir même.
Je ne chantais pas encore à cette époque, mais je ne doute pas que ces notes et ces souvenirs se soient nichés quelque part dans mon cerveau, pour me pousser à m’inscrire dans une certaine petite chorale de quartier quelques années plus tard…
Commentaires
Ah ben, ce serait une bonne idée ça, une petite rubrique consacrée à tes expériences musicales !!!
Oui, je le crois aussi, mais aussi une pour tes écris.