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La tranquilité de la campagne n'est plus ce qu'elle était...

Samedi dernier, nous avions envie passer un week-end bucolique, avec déjeuner en terrasse, barbecue et vue sur la pinède. Nous investissons donc le studio de monsieur, délaissé il faut le dire pour 90% du temps au profit de mon chez-moi citadin.
Le studio en question se trouve dans une énorme maison perdue dans la campagne aixoise, il est flanqué de 2 studios identiques dont celui de gauche était, à notre dernière visite, inoccupé, et celui de droite, habité par un jeune couple d’ordinaire assez discret.
Sauf … Sauf que dans l’intervalle, ce studio vide a été loué à une demoiselle (qui s’avère, accessoirement, être l’employée de maison de la propriétaire.)
Sauf que ladite demoiselle a eu l’idée d’organiser une soirée entre amis précisément ce samedi là, de ces soirées un peu spéciale dont le nom populaire commence par « par » et finit par «touze ».
Et nous voilà donc condamnés à subir les « schtoing schtoing » du matelas, les bruits divers et variés type claques, ahanements, exclamations d’allégresse des participantes peu avares en décibels, commentaires salaces des participants version accent marseillais bien gras, et ce plusieurs heures durant ( voilà l’intérêt d’être nombreux : on peut se relayer pour faire c*** ses voisins plus longtemps…) Le tout bien sur en gardant toutes les fenêtres ouvertes, dès fois que les murs ne soient pas assez fins, et que nous ne soyons pas au courrant de l’intégralité de la séance (c’est vrai, quoi, notre culture générale aurait pu en pâtir).
Après quoi, ce petit monde s’est retrouvé sur la terrasse en conférence pour débriefer longuement de leurs exploits avec cette même discrétion et distinction que nous venions de leur découvrir. En effet, il aurait été dommage, vu de degré d’intimité désormais acquis, que nous ne puissions bénéficier aussi de leurs évaluations (et auto-évaluations) de la soirée et des différents membres.
Partageurs jusqu’au bout, ils ont tenu à nous rassurer sur leur sérieux en matière de prophylaxie en déposant leurs capotes usagées sur le sol de notre terrasse.
Nous aurions bien aimé les leur rendre, mais, évidement, les volets se sont fermés au petit matin et le sont restés toute la journée ensuite : gageons qu'ils avaient besoin de récupérer après toute cette gymnastique...

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