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Pozor !

« Pozor «  étant à peu près le seul mot que j’ai retenu de mon week end prolongé à Prague (ça signifie « attention » et on en a vu un peu partout), je le recycle pour en faire le titre de ce post, pour une ville qui mérite qu’on y prête, pour le coup, une réelle attention !

J’avais du noter quelque part que mon objectif voyage de 2013 était Venise OU Prague : au final, ç’aura été Venise ET Prague ! Ne disposant que d’une semaine de congés cet été, il me fallait une destination pas trop lointaine mais suffisamment dépaysante, qui puisse se faire sur quelques jours : Prague répondait parfaitement à  ce cahier des charges.

Pour l’hôtel, j’ai suivi les recommandations d’amis et pour le vol, j’ai trouvé un vol direct chez Air France -non que je fasse particulièrement du lobbying franco-français mais après avoir lu certaines choses sur certaines compagnies low cost (de la manière dont ils traitent leurs salariés à celle dont sont gérées les questions de sécurité à bord), j’aime autant  les éviter. Résultat, un pack avion -hôtel à la carte et à prix plus que correct.

Je retiens ceux qui nous ont dit «  tu verras, c’est une petite ville, en 3 jours tu as fait le tour, après tu t‘ennuies » ! Hum… petite ville pas tant que ça, il y a quand même un métro (3 lignes, pas le bout du monde mais c’est toujours une de plus qu’à Marseille !) et les distances à couvrir pour se rendre d’un point à un autre, surtout s’il faut traverser la Vltava, s’allongent facilement. A prendre en compte pour gérer à la fois la fatigue et l’ordre des visites, car les musées, églises et autres lieux culturels ferment très tôt (17h pour la plupart). Quant au fait d’avoir fait le tour en 3 jours, si on s’en tient aux extérieurs et à la vieille ville, c’est possible, mais si on a envie de visiter, alors là ça devient carrément trop court ! J’ai dû d’ailleurs renoncer à une bonne partie des sites que j’avais repérés (adieu Klementinum, Strahov et autre musée national) faute de temps, et d’ailleurs je ne suis pas sure d’avoir toujours fait les bons choix (je suis toujours à me demander si je n’aurais pas dû privilégier l’abbaye du Strahov à ND de Lorette…)

Quant à la langue Tchèque, il faut d’entrée abandonner l’idée d’en comprendre quoi que ce soit spontanément ! C’est assez joli à entendre, (avec un talent particulier pour accumuler les consonnes, du moins à l’écrit, qui laisse admiratif) mais là, sans le secours d’une traduction, point de salut. Heureusement les dieux du tourisme veillent et la plupart des restaurants proposent une carte en version multilingue. Ce qui nous amène à la gastronomie locale ! Euh .. ce n’est peut-être pas là que se tient le point fort de l’endroit, bien que nous ayons dégusté des choses sympathiques (saucisses en sauce à la bière brune, filets de carpe frits, goulasch) à très sympathique (les « trdelnik », une sorte de gâteau à la broche fait de pâte à pain vanillée et sucrée, cuit à la braise  sur un hybride de rouleau à pâtisserie et de rôtissoire). Je passerai sur les « knedliky », accompagnement pourtant classique en forme d’étouffe chrétien des plats de viande en sauce. On a gouté une fois pour le folklore, puis on a rangé la chose dans la case «  ce qui est fait n’est plus à faire », juste à côté du chou sucré. On sent globalement que les hivers sont rudes et que la finalité 1er de tout cela est de nourrir son Tchèque et de tenir au corps !

En conclusion, je dirais que Prague est une bien belles destination, mais qu’à y retourner j’essayerai d’éviter la période du plein été, le charme slave se dissolvant malgré tout dans les cars de touristes et autre cohortes de japonais (surtout sur le pont Charles, noir de monde quelle que soit le moment de la journée !)

 

J’espère avoir le temps -ce que je n’ai pas (pas encore ?) fait pour Venise, de revenir de manière plus détaillée sur ce séjour dans de prochains articles.

Commentaires

  • L'astuce pour la prononciation c'est que le r est un peu roulé. Du coup juste après l'avoir prononcé on a une petite respiration qui permet de faire comme une petite voyelle... :)
    En effet, la gastronomie tchèque, faut que ça tienne au corps pour l'hiver. Et le pont Charles, suffit d'y aller avant 9h du matin, ou en hiver :). Les groupes de touristes démarrent à 9h/9h30...

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