Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chantier

  • le jour C

    C, comme cuisine, bien sûr ! Apres une Nième visite chez Ikea (j’ai un peu l’impression d’y habiter, à force de m’y rendre tous les 10 jours …) j’ai le devis qui devrait me permettre, samedi, de repartir avec mes petits cartons sous le bras. Le 8 mai (victoire ?) nous nous rendons donc chez le suédois pour faire adapter le devis que nous avions fait lors de notre précédente visite : à peu près la même chose, mais une armoire-frigo plus grande avec un petit rangement supplémentaire et qui nous permettrait de créer un espace plus grand entre le plan de travail et les éléments hauts, pas de plan de travail ni robinetterie (on les prendra ailleurs), des poignées différentes. Heureusement que nous n’avions pas choisi ce jour-là pour dresser le plan, car le logiciel était en panne « pour une durée indéterminée » : on nous a donc gentiment proposé des gommettes à la place (ah, les gommettes ! ça me rajeunit !!). Nous avons poliment décliné l’offre en exhibant le plan fait précédemment et une dame avec de jolies lunettes est venue faire la modification du devis. Après cela, pour être bien surs de notre choix ( à force d’entendre monsieur dire que le revêtement bouleau était trop rose et qu’on allait se retrouver avec la cuisine de Barbie, ça m’a fichu le doute ) nous avons subrepticement démonté un bout du modèle d’expo afin de le rapprocher d’une fenêtre, histoire de voir ce que donnait le revêtement à la lumière du jour (ou du moins, à ce qui s’en rapproche le plus, compte tenu des filtres bleus et de la crasse qui recouvrent  les vitres du magasin) .

    Finalement, en y repensant, il faudra samedi encore apporter des modifications : revenir à l’armoire-frigo choisie précédemment ( il s’avère que la plus grande ne s’adapte pas au modèle de frigo que j’ai choisi, et que du coup la petite étagère sensée surplomber le frigo ne serait plus accessible de manière indépendante) ; revenir à un meuble sous évier en 60 cm ( le logiciel tenait absolument à ce qu’on prenne un meuble sous évier en 50 cm + 1 fileur de 10 cm … va comprendre la logique suédoise !!) avec son symétrique suspendu de 60 cm également et non pas 50 + 10  ( même logique suédoise). D’ici qu’on décide encore de changer le modèle de poignées il n’y a qu’un pas : pour l’instant on a opté pour des poignées assez grandes façon tringle cylindrique pour les éléments bas et des boutons ronds coordonnés pour les éléments hauts, dans l’idée de ne pas créer de surcharge visuelle  ou d’effet de « barreaux » …

    Ensuite, ce sera atelier manutention (j’espère que personne ne se fera de tour de rein et que les 13 colis rentreront sans encombre dans le camion paternel) et atelier montage, ce qui ne manquera pas de réserver de bons moments je pense … Sans compter qu’il me reste encore à résoudre l’énigme de la crédence (non, je n’ai toujours pas d’idée, et pourtant ce n’est pas faute de réfléchir !)  Il me reste donc à espérer que l’illumination se fasse une fois la cuisine posée !

  • Le lundi, c'est tapisserie

    A défaut de chercher les œufs en chocolat dans le jardin (ceux-ci nous attendaient sagement et joliment enrubannés sur la table du déjeuner familial dominical et pascal), nous avons mis à profit notre lundi férié pour aller mettre la main à la pâte dans les travaux.

    En l’occurrence il s’est agi de détapisser la cuisine. Fastoche, à première vue, puisque une fois dégagés les meubles, le vieux chauffe-eau à gaz et un certain nombre de tuyaux, il restait une surface somme toute modeste à détapisser. C’était sans compter que cette surface modeste comportait 3 couches de tapisserie. La première, celle posée (comme un cochon) par mon ex suite à une catastrophe (explosion de cafetière) causée par ses amis. La deuxième, posée par l’ancienne propriétaire, jaune poussin mouchetée de brun du sol au plafond suite à ladite explosion de cafetière. Et la troisième, dont je ne saurais dire la couleur parce qu’elle était intégralement repeinte à la peinture A L’HUILE … (donc imperméable à l’eau, la bonne blague). Autant dire que cela n’a pas été exactement une partie de plaisir, on a bien dû passer 3 heures pour nettoyer un mur et demi. J’ai eu quelques sueurs en pensant que j’avais moi-même passé une couche de peinture blanche sur la tapisserie moche vintage de mes WC et donc qu’on allait devoir recommencer ce cirque d’ici peu – heureusement il me semble bien qu’il s’agit d’acrylique (un fond de peinture pour plafond…) donc on ne devrait pas être confrontés au même problème. Ouf !

    Ce qui est rigolo c’est que chaque étape de « déshabillage » révèle l’histoire du lieu et les gouts plus ou moins sûrs des différents occupants. Par exemple en enlevant la tapisserie du salon il y a 3 ans on avait découvert que les murs en avaient jadis été peints en jaune et en bleu marine. On a aussi découvert en démontant un vieux convecteur dans le hall d’entrée que celui-ci avait été repeint –comme la cuisine, en peinture à l’huile coquille d’œuf sur tapisserie. Comme le peintre de l’époque avait soigneusement peint autours du convecteur, on a constaté en enlevant celui-ci que la tapisserie du hall était la même que celle des WC, donc soit les occupants de l’époque avaient un curieux sens du coordonné, soit ils avaient trouvé utile de recycler le rabiot (y a pas de petites économies, hein, surtout avec un aussi beau papier peint…). En tout cas ils étaient conservateurs car le placard contenait tout un stock de rouleaux de tapisserie, à mon avis un échantillonnage de tout ce qui avait été fait depuis 20 ou 25 ans dans l’appart.  De quoi faire de jolis avant-après, style relooking de l’extrême.

    C’est d’ailleurs dans cette idée que je passe tous les soirs chez moi faire des photos,  et que je me suis « embêtée » à les monter sur des PowerPoint, par pièce et par ordre chronologique, datées, commentées et tout,  histoire d’en garder un souvenir et de pouvoir les montrer à qui veut. Beau-papa et Belle-maman faisant partie de cette dernière catégorie, j’ai voulu leur montrer mes beaux PPT ce week end, ce qui m’a permis de constater que, dieu sait par quelle manipulation foireuse, j’ai perdu le trois quart des fichiers en question et des photos originales …. Il ne me reste plus qu’à trouver un moyen de les extirper de mon téléphone portable (nb : avec le câble ça ne marche pas, par mail c‘est loupé car j’ai bouffé tout mon forfait, et mon netbook n’a pas le bluetooth) et à recommencer tout le boulot !!

  • Des trous, des p'tits trous...

    De circonstance, puisque mon appartement s’est mué ces derniers jour en royaume du trou !

    La campagne de démolition n’a en effet pas épargné grand-chose.

    Pour la cuisine, seul reste encore le vieil évier et le chauffe au à gaz avec son tuyau.  Les meubles ont été décrochés et jetés, la tapisserie arrachée, le placard mural démoli, le lino enlevé. Je découvre donc que sous le vieux lino usé, que j’avais moi-même recouvert de dalles de sol type gerflor il y a quelques années, se cachait du granito d’un motif encore différent de celui des chambres et du couloir – une vraie collection !

    Dans la salle de bain, le lavabo joue le dernier des mohicans : le bac à douche a été cassé, la « belle » faïence rose des murs aussi. A cette occasion, nous avons découvert un espace récupérable entre la cloison et le mur maître, qui nous permettra, moyennant un peu de laine de verre et de placo pour refaire une isolation correcte, de gagner quelques centimètres carrés et donc de gagner en confort question installations . Je vois d’ici se profiler la cabine de douche de 90 cm en arc de cercle, un vrai rêve !

    Dans le couloir, deux cloisons sont tombées, dans le but de réunir deux placards contigus et d’en changer le sens d’ouverture.

    La chambre et le salon ne sont pas en reste puisque les cheminées ont été détruites, et le placard qui communique entre le bureau et l’entrée a été percé d’une lucarne qui accueillera le prochain tableau électrique.

    Il faut ajouter au tableau les embrasures de certaines portes elles aussi dégommées (portes qui avaient été enlevées et ne seront jamais replacées donc autant agrandir les ouvertures), et les tranchées creusées dans le sol et les murs pour y faire passer les nouvelles installations pour l’électricité et la plomberie. Tranchées dans lesquelles je n’ai pas manqué de me casser la figure en prenant des photos, bien sûr !

    Le weekend dernier, nous sommes allés marquer sur les murs la place des prises, des chauffages et autres interrupteurs, et ce n’est pas tous les jours que l’on a le droit de gribouiller au marqueur sur sa tapisserie ! Pas de révolution en la matière, les prises étaient bien pensées à la base, mis à part celle pour le téléphone car à l’époque, ils ne se doutaient ni de l’arrivée d’internet ni des fils de raccordement ridiculement courts des box adsl … Pour les chauffage, totale liberté puisqu’il n’y en avait aucun (sauf bien sur « feues » les cheminées …) et les éclairages sont corrects, sauf dans la chambre où un éclairage central sera le bienvenu, ainsi qu’un nouvel interrupteur dans le salon qui nous permettra de ne plus avoir à traverser la pièce dans le noir le soir.

    Bref, la phase de « déconstruction » est bien avancée, et permet de découvrir des potentialités insoupçonnables avant ce déshabillage, ce qui est bien agréable aussi. Les pièces ainsi dépouillées semblent beaucoup plus grandes, et l’effacement des repères visuels (dont beaucoup sont partis à la décharge sous forme de décombres) rend déjà possible la re-création d’un espace neuf.