Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Safari "On the rocks"

Ou « comment utiliser les réglages manuels de son APN quand on ne sent plus ses doigts » 

En effet, j’avais fait allusion dans un post précédent à mon espoir secret de pouvoir à nouveau photographier les fontaines d’Aix en version glacée. Grace à la journée de neige de ce week end , les températures ont bien chuté et j’ai pu m’apercevoir samedi soir, en sortant du resto et en raccompagnant les amis avec qui nous avions passé la soirée, que quelques jolies stalactites ornaient les fontaines du cours Mirabeau. Comptant que la température ne remonterait pas pendant la nuit et qu’il n’y aurait pas de pluie, j’ai décidé de revenir dimanche dès potron-minet pour un nouveau safari photo.

Je suis donc arrivée en ville vers 8h, (pas trop de soucis pour garer à ces heures ci), APN en main et prête à affronter les -3° et le petit mistral . Bien couverte, j’avais opté pour la version mitaines , croyant parvenir à ménager la chèvre et le chou entre ne pas être main nues et arriver à manipuler l’appareil… chou blanc car je me suis très vite retrouvée avec les doigts rouge vif, ankylosés et douloureux à cause du froid ! Je m’en suis donc remise pour la peine aux programmes automatiques et semi-automatique de l’appareil, ayant déjà du mal à actionner le bouton de déclanchement et de mise au point. Le luxe dans ces circonstances, c’est qu’on a un peu la ville à soi pas de voitures ni de piétons intempestifs pour s’incruster dans le champ. J’ai même pu traverser tranquilou le rondpoint de la Rotonde pour aller faire mes clichés directement au pied de la fontaine, une manouvre que j’hésiterais à faire en temps ordinaires. Ça valait le coup car les embruns gelés avaient confectionné aux angelots de seyants manteaux blancs à franges, les cygnes n’étaient pas en reste et les masques qui ornent la coupole supérieure de la fontaine, eux, arboraient des barbes de glace du meilleur effet. De quoi s’amuser, surtout avec le soleil levant en contrejour.

Je me suis aussi beaucoup amusée avec la fontaine moussue, qui conjuguait stalactites en tous genres et billes de glace, emprisonnant les brins d’herbe et de mousse. L’occasion de s’exercer au mode macro mais aussi de faire une ou deux cascades du genre « oops une plaque de verglas ! « -forcement, quand on scrute un glaçon pour déterminer son meilleur profil, on ne regarde pas trop où on met les pieds … D’ailleurs j’ai testé un certain nombre de prises de vues très « expérimentales » sans vraiment savoir ce que cela pouvait donner, tout en essayant de protéger quand même l’objectif des projections d’eau (car oui, fontaine + vent = objectif éclaboussé). La fontaine d’eau chaude, elle, offrait moins de possibilités. A cause de sa température, pas de glaçons spectaculaires, juste une frange de stalactites sur les fougères au ras de l’eau, avec de petits effets de reflets sympathique. Les 4 dauphins, quant à eux, étaient secs et stoïques donc pas beaucoup d’intérêt pour cette fois.

J’ai fini par battre en retraite après une bonne grosse heure, moins par impression d’avoir pris toutes les photos qu’il y avait à prendre que par lassitude du froids. Précisément, c’est quand j’ai commencé à ne plus sentir mes cuisses en plus de mes mains, je me suis dit qu’il était temps d’arrêter. La batterie de l’APN commençait elle aussi à donner des signes de faiblesse (chargée à fond pendant la nuit, déchargée de moitié en un peu plus d’une heure de prises de vues, est-ce là aussi l’influence du froid ?? ) J’ai donc clos ma séance par une halte chocolat chaud au Léopold, bar d’hôtel parfaitement cosy, art déco et jazzy .

Les résultats seront visibles « asap » ( c’est-à-dire après transfert et tri ) sur ma galerie Flick .

Les commentaires sont fermés.