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  • L'Ange du Bizarre




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    Dès l’annonce de cette expo, j’ai eu envie d’y aller. Le romantisme noir, c’est tout ce que j’aime (en plus son titre est celui d’une nouvelle de Poe traduite par Baudelaire, vous imaginez !), et même si l’affiche mentionne « de Goya à Max Ernst » c’est surtout Fussli, Böcklin ou Delacroix que je voulais voir. Hélas a priori pas de créneau prévus pour aller faire les touristes  avant debut juin, date de fin de l’expo.

    Et puis …. Et puis il y a eu cette surprise au chapitre professioonnel, le démarrage d’une nouvelle mission dont les trois premiers jours devaient se dérouler sur Paris, au départ 3 jours pleins, et qui se sont transformés en 2 jours et demi suite à un changement de planification. Je me suis donc retrouvée avec un apres midi de libre, et le choix entre avancer mon billet de train pour rentrer plus tôt ou utiliser ce temps libre  pour jouer les touristes sous le soleil parisien. Le choix a été vite fait : ni une ni deux, sitot sortie de mon derniers rdv, j’ai sauté dans le RER direction : musée d’Orsay.

    Par chance, je suis arrivée avant midi et j’ai bénéficié du creux de fréquentation de la mi journée . Peu de temps d’attente et un monde raisonnable dans le musée, qui laissait bien l’espace et le temps nécéssaire pour apprécier les œuvres

    J’adore le musée d’Orsay et je n’ai pas été déçue par l’expo. J’y ai retrouvé de «vieilles connaissances» : Le cauchemar de Füssli, et La villa au bord de mer de Böcklin, par exemple, mais aussi le Vampire Munch et Galatée de Moreau, ces toiles qui font partie depuis longtemps de mon « petit musée imaginaire personnel », que je connais par cœur en repro mais que j’ai eu la grande joie de rencontrer en vrai (j’allais dire « en chair et en os, ce qui pour le romantisme noir parait assez approprié finalement).

    Plusieurs belles découvertes aussi, dont le tableau de Schwabe qui sert de fond pour l’affiche et quelques autres.

    Une des bonnes idées de cette expo est de présenter des medias /supports multiples (extraits de films, sculptures, tableaux, gravures, photos,…) mais aussi de replacer dans le temps ce courant artistique en dégageant 3 grandes époques : la naissance (sur les cendres de la Révolution et de la Terreur, avec l’apparition du mouvement romantique dans les différents pays d’Europe), les mutations symbolistes (fin du 19e siècle, l’inquiétante étrangeté et ses déclinaisons), et enfin la redécouverte surréaliste.

    C’est à cette dernière partie que j’ai été le moins sensible, alors que je me suis régalée avec les autres. On y explore toutes les facettes de ce romantisme noir, qui décline avec bonheur morbide et sensualité, qu’il s’exprime sous forme de paysages (des ruines, des forets, des gouffres, des mers déchainées, rien ne manque !), de figures fémininines (parfois allégoriques, parfois mythologiques comme Méduse, sorcières ou simples femmes), de squelettes ou de masques.

    Les commentaires et encarts de présentation, comme toujours à la fois accessibles et intelligent, rappellent bien l’aspect sulfureux et nouveau de ce mouvement, qui apparait dans une époque historiquement troublée et déçue et se réactive lors de 2 autres périodes de crise, d’abord lors de la guerre de 1870 puis au lendemain de la 1er guerre mondiale.

    Explorant les limites des comportements humains, de la barbarie telle que la révèle la guerre (Goya) mais aussi remettant question la philosophie des lumières et prenant à contrepieds la morale, tricotant Eros et Thanatos dans une même dentelle, ce romantisme noir est beaucoup plus que la collection de clichés que l’on tendrait à y voir aujourd’hui par exemple avec la remise à la mode de la figure du vampire.

    Un voyage artistique au fil des œuvres et des époques, mais aussi un voyage intérieur, au travers des fascinations ou des dégouts qu’éveillent en nous chacune d’entre elle, voici ce que nous propose cette magnifique expo.

    En sortant, je me suis sentie bien, comme après un retour aux sources, enthousiaste malgré la fatigue qui commençait à se faire sérieusement sentir. J’ai abandonné rapidement l’idée de poursuivre par une visite de la collection permanente du musée : il commençait à y avoir vraiment du monde, beaucoup de groupes scolaires, du bruit, de plus après les merveilles de l’expo j’étais arrivée à une sorte de satiété intellectuelle qui ne m’aurait pas permis d’apprécier à leur juste valeur les autres œuvres.

    Chose exceptionnelle, je me suis offert le catalogue de l’exposition, qui a efficacement lesté ma valise pour le reste du trajet mais qui me permettra de retrouver à domicile les œuvres commentées.

    Cerise sur le gâteau, j’ai quand même e pu changer mon billet de train, et cerise sur la cerise, j’ai été « obligée » de faire le trajet retours en 1er classe !

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    Lessing, Paysage montagneux ruines dans une gorge

  • Paris, 2e jour

    Pour ce 2e jour, nous prenons l’option « culture » et inaugurons notre journée par la visite du musée d’Orsay. Là aussi, nous avons beau arriver juste à l’ouverture, il y a déjà du monde qui attend, mais comme à la sainte chapelle, ça avance vite. Nous laissons au vestiaire sacs à dos et vestes, mais nous devons cependant garder téléphones, appareils photos et portefeuille car visiblement la politique est de ne pas garder en consigne des choses de valeur. Evidement les photos sont interdites dans le musée, et c’est tout à fait râlant de passer devant des merveilles avec l’appareil à portée de main sans être autorisé à s’en servir !

     

    Difficile d’être exhaustif dans un musée comme celui-ci, on a envie de tout voir mais c’est tellement grand et tellement riche que c’est presque impossible. Parmi mes priorités, les Symbolistes (ah, Moreau !!), les impressionnistes et post impressionnistes, et une petite visite à la Vénus de Cabanel. Les salles abritant les toiles les plus célèbres comme les Monet et Renoir sont bondées et il est difficile de se poser pour les contempler de façon satisfaisante, idem pour les Van Gogh. Je m’arrange néanmoins pour jouer des coudes et retrouver Vincent à travers son autoportrait, sa Nuit étoile et son église d’Auvers sur Oise. Je ne saurais dire pourquoi mais ces tableaux me remuent vraiment, j’avais le souvenir d’avoir été particulièrement émue quand, plus jeune, j’avais visité le musée Van Gogh d’Amsterdam. Cela se vérifie encore aujourd’hui, devant ces 3 toiles.

    Je retrouve aussi Monet et ses Nymphéas, même si la version que je préfère est celle exposée au Met’, le jardin de Giverny, les 2 femmes à l’ombrelle, les Coquelicots et les visions de la cathédrale de Rouen. C’est toujours étonnant de voir « en vrai » ces œuvres tant de fois copiées, des cartes postales aux boites à sucre.

    Je passe plus rapidement sur toute la peinture plus « académique » dans laquelle je ne trouve pas de réel intérêt, pour découvrir la partie consacrée aux arts décoratifs et au mobilier, beaucoup plus sympathique.

    Au-delà des œuvres majeures qu’il abrite, le musée vaut aussi par lui-même, avec sa verrière et sa grande horloge dorée. C’est un magnifique écrin, dont la rénovation a été particulièrement réussie.

     

    Nous sortons du musée il est 14h30 passées, (4h et demi de visite ? incroyable, je n’ai pas vu le temps passer –mes pieds en revanche si, ils commencent à se mettre en mode « ouille » suite à 4h30 debout à piétiner et à avoir chaud). Il commence aussi à faire faim, le petit dej certes copieux pris à l’hôtel vers 7h30 n’est plus qu’un lointain souvenir ! Après un rapide coup d’œil sur les brasseries du coin, nous sautons dans le métro direction Montparnasse, dans l’espoir d’y trouver un endroit où se restaurer pas cher avant d’embrayer sur la visite suivante, celle du cimetière. Nous atterrissons donc chez un japonais de la rue d’Odessa, où nous engloutissons un bol de miso et quelques yakitoris, pratiquement à l’heure du gouter.

     

    Le cimetière n’est pas très loin, nous traversons pour nous y rendre une brocante organisée sur le terre-plein central d’une grande avenue. On a l’impression de rentrer dans un grand parc, avec de beaux arbres et un calme qui contraste avec le bruit continuel de la rue et de la circulation. A l’entrée un plan accueille le visiteur en signalant les tombes des célébrités mais ce n’est pas vraiment ma quête, hormis Baudelaire je n’ai pas de visite particulière à rendre. Nous mettons d’ailleurs du temps à la trouver, sa tombe d’un côté (enterré au côté du général Aupick, pauvre Charles, il a doit être content ….) et son cénotaphe de l’autre. Quelques belles statues, quelques monuments atypiques –moins cependant que dans mon souvenir du père Lachaise ou des cimetières de Nice et Menton. Nous ne sommes interrompus dans notre visite par la sonnerie insistante d’une cloche : celle du gardien qui signale la fermeture et invite les gens à évacuer les lieux. Tant pis, nous n’aurons pas eu le temps que je souhaitais pour ce lieu, mais je n’avais pas prévu qu’il fermerait ses portes si tôt (ou qu’on y arriverait si tard !).

     

    J’avais prévu pour la fin d’après-midi et la soirée une virée à Saint Germain des Près. Nous nous mettons donc en route pédibus et passons devant la célèbre Closerie des Lilas. Nous traversons le jardin Marco Polo puis le jardin du Luxembourg, où nous nous posons un peu pour flâner, en face du sénat. Il y a tout plein de chaises disposées là face au plan d’eau, où les gens se posent pour profiter d’un rayon de soleil. Avec ses canards et ses ramiers, le parc a un petit côté bucolique tout à fait charmant. Juste en sortant, nous profitons d’un spectacle musical avec une sorte de fanfare (joliment baptisée « les plaies mobiles ») qui s’est posée là pour jouer. C’est rigolo, pas toujours très juste mais festif.  Ce qui est rigolo aussi c’est de voir l’air pincé de certains autochtones passant devant les jeunes musiciens. (Hé oui, ce n’est pas un mythe, le parisien n’est pas souriant outre mesure.) Un petit coup d’œil à la façade du Panthéon au bout de la rue adjacente, et nous continuons notre périple jusqu’à saint Germain. Le quartier est animé et festif, mais j’ai l’impression que l’âme du lieu se dissout un peu dans la succession des restaurants et des boutiques de luxe. Certes, nous n’avons pas pris le temps de visiter de fond en comble le quartier, j’imagine que nous avons dû louper une partie de ce qui fait son sel.

    Nous finissons donc par suivre la recommandation du routard et nous installons dans un petit resto italien sans prétention à l’entrée du quartier, le Petit Mabillon. Nous prendrons le dessert rue du Four, où j’avais repéré une enseigne Ben & Jerry –depuis la fermeture de l’oncle Sam à Aix, plus moyen de trouver un endroit qui propose ces glaces qui me rappellent les bons souvenirs de mon « American life », il ne fallait donc manquer l’occasion de renouer avec Cherry Garcia et New York Super Fudge Chunk !

     

    Il est temps ensuite de rentrer, et là aussi, surprise : RER plein comme un œuf à 22h30 passées, nous faisons le voyage compressés comme on imagine l’être plutôt aux heures de pointe en semaine que de nuit le weekend!! J’admire en tout cas les filles qui arpentent Paris et ses transports en commun sur des talons de 12 cm, court vêtues malgré la température pas franchement estivales, pianotant sur leur smartphone avec des faux ongles aussi long que les talons de leurs stilettos….ça doit être ça le chic parisien !

  • Jour 2 : Figueres

    Nous quittons Le Boulou tôt dans la matinée, avec l’idée de prendre le petit déjeuner de l’autre coté de la frontière, à Figueras. La distance est réduite, à peine une quarantaine de kilomètres, et l’autoroute traverse le massif des Alberges en offrant une très belle vue sur la montagne.

    En arrivant à Figueras, pas la peine de se demander où est le musée : nous arrivons directement face à lui, avec sa façade rouge ornée d’œufs. Par contre, garer relève du défi, surtout dans une ville en travaux et avec un GPS un peu dépassé par les événements ! Je finis par trouver une place dans une petite rue et nous remontons vers le centre ville. Sur le chemin, quelques échoppes spécialisées dans le jambon offrent des vitrines particulièrement tentantes, avec des « pernil » de toutes catégories accrochées en rang d’oignons dans toute la boutique.

    Nous achetons dans une boulangerie une viennoiserie non identifiée bien que visiblement très commune, une sorte d’escargot poudré de sucre glace : la consistance est entre la pate feuilletée et la brioche avec un petit gout indéfinissable. J’apprends plus tard qu’il s’agit d’une « ensaimada », brioche au saindoux (c’était donc ça le petit gout !).

    Notre première visite sera l’église Sant Pere, toute proche du musée Dali (rien n’est loin de toute façon à Figueras, c’est une toute petite ville avec un centre très resserré).

    Datant de la fin du 14e, elle est citée comme exemple du gothique catalan. Plus épuré que le gothique flamboyant tel qu’on peut le connaitre ailleurs, l’église offre une chapelle au plafond de mosaïque et une belle luminosité malgré des vitraux de taille modeste. Près de la chapelle, une vierge des sept douleurs, drapée de velours marine et couronnée d’une grande auréole d’argent ouvragé, se penche sur un christ blessé et entouré de chérubins grimaçants de désespoir. Le tympan, à l’entrée de l’église, présente la particularité d’être à la fois en relief et polychrome : il représente saint Pierre, un filet de pêcheur sur les bras, invitant qui le regarde à le suivre.

    Après la visite de l’église, nous décidons d’organiser un pique nique urbain, avec les fruits achetés sur le marché du Boulou et… un sandwich de chez Ibericus, un des marchants de jambon croisés plus tôt, un chef d’œuvre du genre. Installés sur les escaliers qui descendent de la place Gala-Salvator Dali, nous avons tout loisir de regarder les touristes se faire photographier dans toutes les attitudes possibles devant une statue de Dali posée au milieu des escaliers, l'hommage à Newton, avec son déhanchement et sa "pomme" en suspension au creux du ventre. La palme revient aux touristes russes, qui semblent avoir une prédilection plus que nette pour les poses de starlettes. C’est assez rigolo à observer.

    Nous choisissons pour prendre notre café le « Dalicatessen », pour le clin d’œil avec le maitre du lieu. A l’intérieur, une déco sur mesure : figurine grandeur nature de Dali, reproductions des fameuses montres molles, portraits,…Le café est accompagné d’une carte postale publicitaire du lieu, figurant une voiture dotée de fines moustaches recourbées (la Cadillac de l’artiste, sans doute). Un excellent préliminaire à la visite du musée-théâtre qui nous occupera toute l’après midi. C’est un lieu assez extraordinaire, qui, plus qu’une simple collection de toiles, fait entrer le visiteur dans l’univers de l’artiste. Comme le Guggenheim de NYC, le lieu vaut autant que la collection qu’il continent, par son architecture, et mérite bien son nom de « musée théâtre » tant tout y est mis en scène et chorégraphié. On y retrouve des œuvres connues comme Leda atomique (une de mes toiles préférées), les portraits de Gala, puis des compositions plus loufoques comme la Venus de Milo aux tiroirs, des salles consacrées aux illusions d’optiques et stéréotypies, et le fameux plafond de la salle dit « palais du vent », montrant Dali et Gala vu en contreplongée avec eu premier plan leurs plantes de pieds.  Par contre, je n’ai pas retrouvé toutes les œuvres qui, dans on souvenir figuraient dans ce musée : les montres molles, les éléphants à patte d’insectes par exemple, pourtant nous n’avons omis aucune salle dans notre visite. Mon souvenir était peut – être faussé, ou alors les collections varient-elles périodiquement. Il y avait par exemple des artistes « invités » que je ne me souvenais pas du tout avoir vus la dernière fois –ceci dit, cette dernière visite remontant à une vingtaine d’année, je ne peux pas vraiment faire confiance à ma mémoire sur ce sujet.

    Sortis du musée, nous retournons sur la place de la mairie pour un petit gouter constitué d’une « faona » (une sorte de chausson à la crème catalane) et d’un  « xocolat » -le chocolat chaud espagnol est très différent, plus proche d’une crème chaude que l’on déguste à la petite cuillère.

    Je remarque que beaucoup d’affichages privilégient le catalan sur l’espagnol, mais ici à Figueras,  tout le monde –du moins chez les commerçants, semble parler le français, proximité avec la frontière et tourisme obligent. J’ai même trouvé une boutique qui étiquetait l’ensemble de ses marchandises en russe, preuve que la provenance des touristes se diversifie et que les Russes prennent une place importante dans ce marché.

    Après cela, nous décidons de prendre le chemin de l’hôtel pour poser nos affaires et nous rafraichir. Celui-ci est situé dans une zone commerciale à quelques minutes du centre ville, une excellente surprise : bâtiment neuf, literie de qualité, grande salle de bain, le tout pour un prix plus que modique –une adresse à retenir.

    Il est 20 heures passé quand nous décidons de retourner en ville pour la soirée. Je suis surprise de trouver un centre quasi désert, mais il faut croire que Figueras by night ce n’est pas exactement la folie. Les rues animées en journées sont vides, les touristes sont comme évaporés. Sans doute faut-il chercher les soirées plus vivantes du coté de Rosas ou Cadaques, en bord de mer.

    Nous choisissons finalement un resto pas très loin du musée, le Los Angeles. Une bonne pioche, au final, qui nous a permis de faire connaissance avec quelques spécialités : Mejillones a la Vinagreta(des moules cuites, présentées dans leur coquille et couvertes de macédoine en vinaigrette), gazpacho (je me suis promis d’en faire une fois rentrée !) et, bien sur, paella. Seule la crème catalane du dessert ne m’a pas convaincue, trop sucrée.

    La fin de soirée est l’occasion de retourner faire une tour sur la place Gala-Salvator Dali pour admirer la mise en lumière des lieux, plutôt réussie. La façade « classique » du musée-théâtre est éclairée de blanc et vert, mettant en relief les arcades et les statues des « boulangères » (des « muses » portant une simili baguette de pain sur la tête), encadrant un scaphandrier, puis les silhouettes dorées aux bras levés sur l’étage supérieur. On peut aussi admirer la statue devant le musée, monument dédié à Francesc Pujols (un philosophe catalan ami de Dali) une tête sans visage dorée, portant toge, fraise et sceptre, et dont le poitrail est habité d’une foule de personnages. Après un dernier regard sur le globe-verrière du musée, illuminé comme une voute céleste étoilée, dans la perspective de Sant Père, nous quittons Figueras pour rejoindre l’hôtel.

     Les photos : http://mes-peregrinations.blogspot.com/2011/06/figueras_8968.html