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Blog - Page 15

  • Le gothique flamboyant s'est éteint

    89657c5cc2e87ce12dd9faeb8ba6c266.jpgInsane nous a quitté cette nuit, le jour de son 36e anniversaire.

    R.I.P.

  • Yogaccrobaties et cie

    Ayant eu il y a plusieurs mois déjà l'idée saugrenue et ruineuse de m'inscrire dans un club de fitness, je continue ma découverte progressive des joies du sport et de la forme (mot à ne jamais mettre au pluriel en présence des moniteurs ou des participantes sous peine de passage d'office à la diète protéinée et aux anabolisants)
    Première prise de contact, le RPM : grosso modo il s'agit de pédaler comme un dératé pendant 55 minutes, en côte, en sprint, en sprint de côte, sur fond de musique de djeuns et leadé par un bellâtre épilé et musculeux, chargé de nous donner l'exemple, la cadence et les encouragements nécessaires. Lequel bellâtre existe en 2 modèles, version brun ou version blond, parce qu'il en faut pour tous les goûts.
    Seconde prise de contact, le " body pump " . Plus ludique, il s'agit cette fois de faire mu-muse avec des poids et haltères, toujours sur fond de musique de djeuns (grâce au club, nul besoin d'écouter NRJ pour connaître la fine fleur de la variétoche branchée, qui a dit que sport et culture étaient antinomiques hein ?!), toujours avec le bellâtre épilé (ou la demoiselle tatouée, il en faut pour tous les goûts bis) pour donner, là aussi, le tempo et l'exemple aux galériens volontaires que nous sommes.
    Là, horaires d'été aidant, m'est venue l'idée de tenter un cours nouveau, le " body balance ". De quoi s'agit il, me direz vous ? Le dépliant dit " un mélange de tai-chi, yoga, relaxation, sur des musiques douces, blablabla ". Bien. Voilà qui va être reposant, pour l'été, me suis je dit.  En bonne occidentale ignorante de ces choses là, j'imaginais le yoga comme un truc assez pépère, genre, assis en tailleur avec une fleur de lotus sur l'oreille à méditer sur le chant des grenouilles sacrées. Que nenni !
    Le cours soi disant tranquile a donc consisté en 45 longues minutes de contorsions et autres posture aussi incongrues qu'instables (mettez vous en équilibre sur le pieds gauche, tendez la jambe droite à l'équerre et levez les bras pour la salutation au soleil...maintenant posez votre orteil dans l'oreille et reeeeespireeeez...), où vous êtes confrontés aux limites respectives du ridicule et des possibilités physiologiques de votre pauvre carcasse. Par contre, vous apprenez un tout un tas de noms poétiques, (j'ai retenu, en vrac, la posture du chien, de l'arbre, du cobra, du crocodile, de l'ange...), de quoi faire pâlir d'envie le kama-sutra.
    Puis, comme récompense après ces gesticulations, 10 minutes de relaxation, où je me retrouve à gésir sur le tapis de sol tel un phoque épuisé par une campagne intensive de pêche aux anchois. Pendant que la gentille demoiselle égraine son chapelet de recommandations d'une voix douce et atone, indiquant qu'il faut visualiser le muscle de son mollet pour le détendre etc, je fais mentalement ma liste de courses pour le lendemain et réfléchis au repas du soir, en pianotant sur le tapis et sol et en scrutant les poutres du plafond ( tiens, une toile d'araignée... )
    Finalement, je crois que je vais continuer à pédaler...

  • Happy Birthday !

     

    Il y a un an jour pour jour, j'étais dans l'avion pour Boston. Hasard ou coincidence, j'ai fait cette nuit un bien étrange rève, mêlant histoire passée et histoire présente...

    J'ai parfois l'impression que cette période appartient à une autre vie. Du passé, que nous reste il, à part quelques cicatrices et une poussière de souvenirs ?

    La nostalgie m'emene parfois vers le Garder Museum et le café Kiraz, j'ai encore présente à mes yeux la skyline des buildings sur l'autre rive de la Charles et les ecureuils du Public Garden. Je me souviens de ces effets de "persistante rétinienne", à mon retours, quand se superposaient les images de la Back Bay aux paysages cézanniens de la sainte Victoire au printemps.

    J'ai gardé mon carnet de voyage, avec une pochette du sable de Wonderland, avec les cartes de visite de quelques personnes, de quelques restos, les tickets d'entrée des musées et des spectacles, j'ai ai meme gardé une copie d'une certaine licence de mariage qui n'a jamais servi. C'est une sorte d'ancrage pour ne pas oublier, pour ne pas tout oublier.

    Il faut croire que l'on va toujours au bout de soi même quand on décide de partir au bout du monde. 5 000 km pour découvrir ses propres limites, 3 mois d'exil pour passer l'épreuve du feu...

    Hasard ou coincidence aussi, j'étais hier à la Brulerie Richelme, lieu aixois dont j'avais appris l'existence à Boston, et que m'a fait découvrir l'été dernier miss Carpe Diem, connue sur le nouveau continent dans des circonstances que n'aurait pas reniées Feydeau. Nous y avions évoqué le capuccino pris dans ce café italien du North End en avril, devisé des directions que prenaient nos vies respectives, donné des nouvelles des gens d'ici et de là bas., concluant sur le fait que seul le mépris pouvait survivre à l'amour dans ces circonstances là.

    Life is just like a roller-coaster !