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Blog - Page 19

  • Beurk !

     

     

    Les éboueurs ont repris le travail hier sur Marseille, paraît-il….  Après 7 jours de grêve pour un motif que j’ignore, avec une température moyenne sur la ville dépassant les 30 degrés, les éboueurs (employés municipaux, notons le) ont dû finir par prendre en  pitié les Marseillais submergés par les immondices.

    Ce matin, j’ai eu le privilège de devoir me rendre en centre-ville, rue de Rome, pour ralier un de mes lieux de travail. Je sors donc du métro station Noailles et passe par la rue de l’Accademie puis la rue Rouvière…Ce n’est pas un quartier habituellement très propre : je me souviens d’avoir fait le chemin à 8h du matin slalomant entre les sacs poubelles éventrés, les cartons de pizza et les détritus divers (vers 10h le marché s’y installe, le célèbre « marché des capucins »,   une des variantes marseillaises du souk) mais là c’était le pompon. Tous les 3 mètres, de chaque coté de la rue, des monticules d’ordures à hauteur d’homme. Certaines poubelles ont été incendiées, ça fait de jolies coulures noiratres de plastique fondu … Je vous laisse imaginer l’odeur,  la prolifération des rats, des mouches et autres joyeusetés, de quoi relancer une épidémie de peste bubonique…

    La rue de Rome, la rue St Ferréol, commerçantes, ainsi que la place de la Préfecture ont été dégagées.  Il n’en est pas de meme pour les petites rues adjacentes, dont certaines (la rue Estelle par exemple) sont toujours partiellement ou totalement obstuées par les ordures.

    Les éboueurs avaient promis que tout disparaitrait en 2 ou 3 jours, histoire que le centre soit praticable pour la promenade dominicale…

     

  • La trouvaille de la journée

     

    La mondialisation et l'américanisation n'ont pas que des inconvénients : la preuve, je viens de trouver du jus de cranberry dans mon petit magasin Leader Price ! Alleluiah ! (à quand les bagels ?)

  • Brel, plus juste que je pourrais l'être

       Orly   
      Ils sont plus de deux mille Et je ne vois qu'eux deux La pluie les a soudés Semble-t-il l'un à l'autre Ils sont plus de deux mille Et je ne vois qu'eux deux Et je les sais qui parlent Il doit lui dire: je t'aime Elle doit lui dire: je t'aime Je crois qu'ils sont en train De ne rien se promettre C'est deux-là sont trop maigres Pour être malhonnêtes  
      Ils sont plus de deux mille Et je ne vois qu'eux deux Et brusquement ils pleurent Ils pleurent à gros bouillons Tout entourésqu'ils sont D'adipeux en sueur Et de bouffeurs d'espoir Qui les montrent du nez Mais ces deux déchirés Superbes de chagrin Abandonnent aux chiens L'exploir de les juger  
      Mais la vie ne fait pas de cadeau! Et nom de dieu! C'est triste Orly le dimanche Avec ou sans Bécaud  
      Et maintenant ils pleurent Je veux dire tous les deux Tout à l'heure c'était lui Lorsque je disais il Tout encastrés qu'ils sont Ils n'entendent plus rien Que les sanglots de l'autre Et puis infiniment Comme deux corps qui prient Infiniment lentement ces deux corps Se séparent et en se séparant Ces deux corps se déchirent Et je vous jure qu'ils crient Et puis ils se reprennent Redeviennent un seul Redeviennent le feu Et puis se redéchirent Se tiennent par les yeux Et puis en reculant Comme la mer se retire Ils consomment l'adieu Ils bavent quelques mots Agitent une vague main Et brusquement ils fuient Fuient sans se retourner Et puis il disparaît Bouffé par l'escalier  
      La vie ne fait pas de cadeau! Et nom de dieu! C'est triste Orly le dimanche Avec ou sans Bécaud  
      Et puis il disparaît Bouffé par l'escalier Et elle elle reste là Cœur en croix bouche ouverte Sans un cri sans un mot Elle connaît sa mort Elle vient de la croiser Voilà qu'elle se retourne Et se retourne encore Ses bras vont jusqu'a terre Ça y est elle a mille ans La porte est refermée La voilà sans lumière Elle tourne sur elle-même Et déjà elle sait Qu'elle tournera toujours Elle a perdu des hommes Mais là elle perd l'amour L'amour le lui a dit Revoilà l'inutile Elle vivra ses projets Qui ne feront qu'attendre La revoilà fragile Avant que d'être à vendre Je suis là je le suis Je n'ose rien pour elle Que la foule grignote Comme un quelconque fruit  
      Ce n'était pas Orly... mais tous les aéroports se ressemblent,  et je n'oublierai pas Logan Airport, en ce samedi d'août                                                                                                                                                                                                                              mais tous les aéroports se ressemblent, et je n'oublierai pas Logan Airport, en ce samedi d'aoüt.