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Voyage - Page 3

  • Venise !!

    Depuis le temps que j’en rêvais ! Ce ne sera pas une découverte, plutôt une redécouverte, j’y suis allée 2 fois déjà mais j’étais très jeune (11 ou 12 ans au max la dernière fois) et je n’en ai que des souvenirs partiels. Y retourner, j’en avais très envie depuis longtemps, mais toujours une bonne raison pour ne pas passer à l’acte : pas le bon moment, les sous, le boulot, l’année prochaine peut être, un jour …. Et puis je me suis dit que c’était avec ce genre d’argument qu’on ne faisait rien et qu’on passait à côté des choses. Qu’on avait qu’une vie et qu’il fallait parfois oser, tout simplement. Et que cette année nous avons tous les deux 40 balais et que ça se fête. Dont acte. J’ai réservé nos billets d’avion samedi matin et depuis je pense que je pourrais danser la farandole non-stop en chantant sur tous les tons « on va à Venise ! On va à Venise ! »

    J’avais ciblé le début du mois de mai, pour profiter des ponts (raccord, avec Venise) et puis finalement, de comparatifs en comparatifs, l’aller-retour en avion au bon prix et aux bons horaires nous est passé sur le nez quasiment en live. Mais comme finalement nous n’avons pas de contrainte qui nous oblige à nous aligner sur les fériés ou les vacances scolaires, nous avons décalé les dates du séjour et là, miracle, un vol AR à moins de 120 euros par personne, vols directs, à des horaires sympa. Nous partons 5 jours, cela nous laissera 3 jours pleins plus une demi-journée, puisque nous atterrissons en fin de matinée, pour visiter la Sérénissime.

    Maintenant que le vol est acheté, il me reste à trouver l’hébergement. J’ai donc passé de nombreuses heures à éplucher le net et les sites spécialisés, envoyé des dizaines de mails de demande de disponibilité … Déjà, pas question de loger à Mestre, je veux loger dans Venise, histoire de pouvoir faire le maximum de trajets à pieds et de ne pas être tributaire du vaporetto ou autre train. J’ai également laissé de côté la formule « hôtel », d’abord à cause des prix assez prohibitifs des chambres, ensuite parce que je me souviens bien qu’en Italie, payer cher pour une chambre d’hôtel ne garantit pas la qualité de la prestation offerte. Je me suis donc orientée vers les studios loués à la nuitée, (histoire de bénéficier d’un coin cuisine qui permettra de se préparer petit déjeuners et pique-nique donc de baisser la note globale du séjour), et les B&B ou chambres d’hôtes. A ce jour, rien de fermement réservé mais quelques pistes qui ne devraient aps tarder à se concrétiser.

    Et je commence aussi à me plonger dans une activité qui me plait beaucoup : la planification du séjour. Que voir, dans quel ordre, pour optimiser le temps sur le séjour mais sans que celui-ci ne se transforme en une cavalcade touristique à la japonaise. Je surfe donc de site en site, Routard, forums de voyageurs, site de passionnés, sites officiels et officieux …. Là aussi, rien n’est encore fixé mais je commence à apercevoir le dessin du séjour, avec des incontournables, des options et bien sur la place pour l’improvisation.

    Je suis preneuse de tous les conseils, tuyaux et récits de voyages et autre anecdotes que les lecteurs de ce billet ayant fait la « Venice experience » voudront bien me laisser !

  • Paris au mois de mai

    Histoire de nous changer un peu les idées entre boulot et travaux, j’ai décidé de nous offrir un « petit » weekend prolongé à paris à l’occasion du pont de l’Ascension. Des lustres que je ne suis plus « montée » à la capitale, 7 ou 8 ans au moins ! A l’époque, grâce à un couple d’amis qui avaient la gentillesse de m’héberger,  j’avais eu l’occasion de m’y rendre assez régulièrement, ce qui m’avait permis entre autre de visiter les très belles expos sur Klimt et sur la Mélancolie, organisées au Grand Palais en 2005 et 2006. J’avais bien dû y faire aussi moi-même une escapade sentimentale vers ces années-là, plus les quelques rendez-vous avec le petit monde goth parisien… Depuis, l’ami en question a pris ses quartiers d’éternité au Père Lachaise et je n’ai plus eu d’occasion de faire le voyage. Voilà qui sera corrigé bientôt !

    Je me suis donc adonnée à un de mes loisirs favoris : la logistique touristique ! Réserver un train (tiens, la SNCF a un nouveau processus pour sécuriser le paiement en ligne), un hôtel (parmi les « bonnes adresses » de monsieur quand il part en déplacement à Paris : prix raisonnable mais loin du centre, on ne peut pas tout avoir), sélectionner les activités et les lieux de visite (le plus difficile en l’occurrence étant de choisir), tout en essayant de rationaliser les déplacements pour éviter de passer nos journées dans le métro… Il y a de nombreux endroits que j’ai envie de revoir, comme la sainte Chapelle (souvenir d’un requiem de Mozart au milieu des vitraux ….) et le musée d’Orsay, les classiques de type tour Eiffel, Notre Dame de Paris, et puis aussi le musée Carnavalet, la basilique de st Denis, le Marais, l’ile st Louis et celle de la Cité, les quais de Seine…

    J’apprends ainsi qu’on ne peut pas réserver de billets « coupe file » pour les musées à tarif réduit (en gros, on a le choix entre payer plein pot pour gagner du temps ou poireauter pour économiser….), mais que les consignes de la gare de Lyon sont ouvertes. En réalité, je n’avais pas réfléchi à ce détail : que faire des valises entre le check-out de l’hôtel et le train du retour à 15h ? Reflexe de ceux-qui-partent-en-vacance-en-voiture et qui donc n’ont pas à se poser ce genre de question d’habitude… D’ailleurs, je me demande bien quand je vais trouver le temps de faire la valise, vu que ce week end est plein comme un œuf et que mes soirées de début de semaine sont elles aussi bien occupées !

    Ayant constaté lors de séjours précédents que la batterie de mon APN était quelque peu capricieuse, j’ai décidé d’acheter une batterie de rechange accompagnée de son chargeur – dès fois que je loupe la photo du siècle pour cause d’appareil à plat …. J’ai donc commandé ça fin avril sur un site dénommé « France batterie » et ne voyant toujours rien venir, j’ai appris en relançant que la chose avait été postée à Singapour et qu’elle était transportée par la Sweden Post … Mon colis doit donc à l’heure actuelle entre quelque part entre la muraille de Chine et Stockholm, peu de chance que je l’aie à temps pour le séjour…reste donc à croiser les doigts, au mieux pour que le génie de la poste dépose mon colis dans ma boite avant mercredi, soit pour que mon Nikon tienne la charge .

    Nous sautons donc dans le train mercredi après le boulot, guide du routard en poche et appareil photo en bandoulière, pour 4 jours de ballades –sous le soleil j’espère !

  • Jour 5 : Barcelone §3

    C’est notre dernière matinée sur place. Moi qui avait prévu de l’utiliser pour acheter les souvenirs et autres, je découvre que tout est fermé le dimanche ! Adieu donc marché de la Boqueria et babioles Desigual.

    Nous optons donc pour une ballade sur la Rambla, où, heureusement, nous trouvons quelques boutiques ouvertes : marchants de cartes postales et de souvenirs, fleuristes,… Nous y trouverons in extremis de quoi ne pas rentrer les mains vides.

     A l’heure où nous nous y promenons, la Rambla est encore calme et ne bruisse pas de la foule vue vendredi en arrivant : tant mieux, cela laisse plus d’espace pour regarder. Et, statistiquement, moins de risque de rencontrer un des pickpockets contre lesquels nous avons été abondamment mis en garde.

    Les statues vivantes commencent à s’installer : c’est semble t il un des « must » du lieu. Nous croisons ainsi Don Quichotte chevauchant Rossinante et un cow-boy.

    En bas de la Rambla, un petit marché artisanal s’installe, proposant des créations assez semblables à ce que l’on peut trouver chez nous – exception faite de jolis éventails peints à la main.

    Nous arrivons enfin au monument Colomb, immense colonne coiffée de la statue de l’explorateur, dominant le port Vell. De part et d’autre, le musée de la marine et le bâtiment des douanes : là aussi, de magnifiques bâtisses, témoins de la richesse de la ville en matière navale. Le monument se visite : un ascenseur amène jusqu’au belvédère du sommet, juste sous les pieds de Colomb, d’où on doit avoir une vue imprenable sur la ville et sur la mer. La base du monument déroule comme une bande dessinée la conquête des Amériques et l’évangélisation des Indiens.

    Sur le port Vell, un petit marché de type brocante a installé ses étals et ses parasols : on y trouve des bibelots de toutes sortes, lampes, médailles, bijoux et autres vieilleries. C’est l’occasion de trouver un châle « folklo » brodé qui fera merveille pour les concerts Amadeus faute d’être portable au quotidien.

    Nous nous baladons sur le port, le temps de voir en mouvement le pont mobile et d’observer d’énormes poissons se disputer des morceaux de pain jetés dans l’eau par les touristes. Nous ne sommes pas les seuls que ça amuse, vu le nombre de personnes qui jettent la moitié de leur sandwich dans l’eau juste pour voir les mulets se bousculer pour emporter le butin.

    Il est temps ensuite de nous résoudre à reprendre le métro pour la dernière fois pour regagner la voiture –qui n’aura pas quitté le parking de l’hôtel de ces 3 jours, et prendre la route du retours. Etrangement, nous quittons la Rambla sous le soleil et lorsque nous ressortons du métro à Valldaura, il pleut !

    Ce séjour nous laisse comme souvent une impression d’inachevé : nous avons vu plein de choses magnifiques mais Barcelone est une ville immense qui ne se laisse pas visiter en 2 jours. Elle s’arrange donc pour nous laisser partir avec assez de satisfactions pour nous rendre heureux de ce séjour, et assez de manques pour nous donner envie d’y revenir.

    Les photos, c'est par là ! 

    http://mes-peregrinations.blogspot.com/2011/07/barcelone_7274.html