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Blog - Page 4

  • Derniers jours avant la quille

    Bosser en été, dans mon métiers, c’est souvent relax : il est bien connu que globalement la France s’arrête du 14 juillet au 15 aout, les effectifs dans les entreprises se clairsement, le rythme ralentit. On boucle les dossiers en cours, on prépare tranquillement la rentrée. J’avais apprécié cette période l’été dernier car justement, elle m’avait permis de me mettre à flot sur tout un tas de sujets et de faire tout ce que d’ordinaire on laisse de côté faute de temps. Cette année c’est un peu différent car je suis sur une « vraie » clôture, mon contrat prenant fin au dernier jour de juillet. J’ai parfois l’impression de me retrouver dans ces climats particuliers de fin d’année scolaire, quand fin juin on allait encore à l’école pour la forme mais où on n’y faisait pas grand-chose hormis voir les copains, ranger ses livres et jouer aux jeux de sociétés que chacun amenait dans son cartable. Pas de jeu de société ici (quoi que, je m’autorise un peu de FB alors que jusqu’ici je n’ouvrais même pas ma boite mail perso pendant les heures de travail !) mais du rangement, du tri, du bouclage pour que ce que j’ai initié continue au mieux « après ». Par considération pour mes collègues qui vont devoir prendre le train en marche et à qui je souhaite éviter les joies de la passation pourrie à laquelle j’avais eu droit en arrivant. Et puis parce que le monde étant petit, il vaut mieux partir en laissant la meilleure impression possible …. J’avoue avoir un peu hésité sur la stratégie à mettre en œuvre tant l’annonce de cette fin de contrat a été particulière, mais finalement j’ai opté pour celle qui consistait à agir le plus professionnellement possible en menant jusqu’au bout les actions entreprises. Ma « to do list » se réduit chaque jour, et mon seul stress reste le « vais arriver à tout boucler » dicté par un sursaut de perfectionnisme. Rien de grave, au regard ces 6 derniers mois à encaisser une énorme pression et à faire des semaines à rallonge. La pression s’est évanouie instantanément quand j’ai compris que je partais, et mes journées de boulot ont repris un format normal. Bien sûr, cela ne m’enchante pas plus que ça de replonger dans le parcours du combattant de la recherche d’emploi (quoi que j’aie l’impression de ne jamais avoir réellement arrêté de pratiquer ce sport là depuis que j’ai mis les pieds sur le marché du travail …), mais justement, je connais l’exercice et je m’y suis préparée.

     

    Et puis, prenons le côté positif : dans 8 jours je suis en vacances !

  • Réminiscence

    Ô moi ! Ô la vie ! Tant de questions qui m'assaillent sans cesse, ces interminables cortèges d'incroyants, ces cités peuplées de sots. Qu'y a-t-il de beau en cela ? Ô moi ! Ô la vie ! ».

    Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l'identité. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ?

    Il y a en ce moment une publicité (Apple je crois), qui reprends ce texte de Whitman comme habillage sonore de son message. C’est une étrange chose pour moi. D’abord, je ne vois pas trop quel est le rapport entre le texte et le produit, disons que la récupération commerciale a tendance à me gêner

    Et puis… et puis ce texte-là a une saveur très particulière, même si j’ignore à peu près tout de l’œuvre de son auteur. Il me renvoie à l’année de mes 17 ans, et à mon film culte de l’époque : le cercle des poètes disparus. Je crois avoir regardé la vidéo jusqu’à usure de la bande ou presque, je connaissais les dialogues par cœur, j’avais  besoin d’y revenir souvent, de le visionner comme on se ressource. Sur ces années-là, 2 films ont drainé la jeunesse : le grand bleu et le cercle des poètes disparus. Incontestablement, j’avais fait partie du « cercle », y trouvant plus que  chez Besson ce je ne sais quoi qui me parlait – même si finalement les deux films tricotaient les thèmes de la recherche d’absolu et de liberté, la version « littéraire » de Peter Weir était plus proche de mes préoccupations de l’époque, où l’écriture était encore ma planche de salut.

    Que penserais-je du film si je le revoyais aujourd’hui ? Est-ce que ça me parlerait autant, le « carpe diem », l’anticonformisme et la recherche de la liberté ?

     

    Quelle a été, jusqu’ici, ma rime ?

  • Campagne aixoise, bon vin et photographie

    Pour profiter des moments de beaux temps entre les orages, je suis allée balader ce dimanche après-midi au domaine de saint Ser. But avoué : faire une dégustation de vin, but secondaire : faire des photos. (Et vice versa)  Je n’ai pas eu l’occasion de refaire des images depuis mon retour de Prague et cela commençait à me manquer, surtout en cette époque de l’année où les couleurs et les paysages commencent à changer.

    Saint Ser, j’y étais allée il y a plusieurs années et j’avais gardé un excellent souvenir de leur cadre comme de leurs bouteilles. Logé à Puloubier, juste au pied de la sainte Victoire, le domaine propose un panorama imprenable sur des paysages de carte postale. Par contre, je ne me souvenais pas du jardin ou les roses alternent avec les vignes, juste à côté du vignoble lui-même. Les propriétaires ont eu l’excellente idée de réalise une sorte de « jardin botanique » de la vigne,  plantant, en rangées parallèles, différents cépages –présents ou non dans la production du domaine. Chaque cépage est identifié par un petit écriteau planté au début de la rangée, on peut donc voir (et gouter, s’il reste des fruits sur les pieds) les variétés que l’on retrouve plus habituellement citées sur les étiquettes de vins : rolle, syrah, clairette, muscat, mourvèdre ou encore cabernet franc. Au total, une bonne douzaine de cépages  différents, dont certains ne sont plus là qu’à titre d’exemple, leur culture ayant été abandonnée.

    Après une petite dégustation, nous sommes repartis (et pas les mains vides !) pour rejoindre une copine à la terrasse de la maison Sainte Victoire pour finir l’après-midi en papotant autours d’un café.

    Nous sommes repartis chassés par le tonnerre  qui commençait à gronder au-dessus de nous et par les grosses gouttes d’eau qui commençaient à tomber. En regagnant le parking, nous avons eu tout de même droit à un superbe arc en ciel se détachant sur un ciel bleu marine, avec cette lumière très particulière des ciels d’orage qui faisait ressortir à la fois les feuillages des arbres et les replis de la roche.

    Pour le domaine de Saint Ser, c’est ici

    Et pour mes images, c’est là ! (l'album s'appelle "Sainte Victoire", ce n'est pas très original je sais ...)